Croire à l’impossible
"C'était impossible et ils ne le savaient pas, alors ils l'ont fait". C'est une phrase attribuée à de nombreux auteurs dont Mark Twain. Les pionniers nous en donnent des exemples constants. Cette phrase nous concerne tous.
Je pourrais rappeler que pour beaucoup la victoire de l’équipe de France de football dans la dernière coupe du Monde était impossible. Et que le vainqueur du Tour de France 2018 avait terminé dernier à 3 h du premier lors de son premier Tour. Qu’il porte un jour le maillot jaune sur les Champs Elysées paraissait impossible.
L’expression « impossible n’est pas français » est utilisée couramment. Elle a même été chantée.
Impossible: j’entends personnellement souvent cet adjectif quand j’exprime une demande. Pour l’éviter au maximum, je ne demande jamais si c’est possible. C’est toujours un automatisme. Au lieu de demander: « Est-ce possible? », je formule ainsi: « Comment faire? » Exemple basique: « Puis-je avoir une réduction? » est remplacé par « Comment avoir une réduction? » Cette question ouverte est plus efficace.
Eviter ce terme: « impossible », au maximum, permet à notre cerveau d’accepter l’idée d’une possible réalisation, et sans que l’on s’en aperçoive, de capter inconsciemment des idées pour alimenter la réalisation de ce que l’on recherche ou désire ardemment.
Eviter le mot impossible, c’est aussi ne pas s’auto-éliminer. Et plus encore, permet de relever des défis.
Les personnes souffrant d’un handicap ou d’une maladie nous proposent des dépassements, des efforts, du courage, de la persévérance qui nous tirent vers le haut et nous incitent à éviter « l’excusite ».
Parmi ceux-ci, je choisis des exemples connus:
– la création d’une bibliothèque dans une ville bombardée en Irak
– l’histoire révélée par le film « Intouchables »
– les exploits de Philippe Crozon, amputé des 4 membres
– les performances des sportifs aux JO
Eviter le mot « impossible » renforce notre capacité à renverser des montagnes. Et l’aide apportée aux autres, en temps de paix ou de guerre, fourmille d’illustrations inspirantes.
Le film « les pépites » traduit cela de façon admirable.
Aujourd’hui, des adultes de 25 ans finissent leurs études ou commencent à travailler. Tous, lorsqu’ils étaient enfants, devaient fouiller, pour survivre, dans la décharge à ciel ouvert de Phnom-Penh, au Cambodge. C’est là que Christian et Marie-France, un couple de voyageurs français, les rencontrent il y a plus de 20 ans. Ils décident alors de se battre sans limite pour sortir ces enfants de cet enfer.